Michèle Mougey, la professeure de piano chante le jazz
Medley Mimi au piano / chant et Christian BON à la basse :
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Quelques vidéos :
« Michèle, on l’adore ! Elle est d’une patience infinie ».
Les avis de ses élèves sont unanimes.
Qu’ils aient 3 ou 73 ans, qu’ils soient débutants ou expérimentés, tous apprécient sa capacité d’écoute, sa patience infinie et sa pédagogie drôle et douce.
« C’est peut-être parce que moi-même je suis une éternelle élève. J’ai toujours fait du piano, depuis l’âge de 4 ans. Ma mère était musicienne, mandoliniste, guitariste, violoniste et chanteuse. J’ai suivi les cours du Conservatoire Régional de Marseille. Adolescente, quand j’ai été un peu lasse du classique, c’est le professeur Roger Menillo qui m’a tout naturellement entraînée vers le jazz. Bien que très âgé, et il est toujours mon professeur ».
Il faut savoir que cet autodidacte Marseillais a fait une carrière de pianiste et de professeur de jazz éblouissante et reconnu mondialement. L’enseignement, la transmission du savoir, l’exemplarité font partie de la mission de la plupart des musiciens. Alors, quand Michèle décide à 40 ans de changer de carrière et de revenir à sa passion d’enfant, c’est très logiquement qu’elle décide de créer une association de musique à Aix la Duranne. C’était en 2010. Elle professe maintenant à 40 élèves dont une bonne partie à l’Académie de Musique de Saint-Victoret. Un succès qu’elle doit peut-être à sa démarche.
« J’essaie de simplifier l’apprentissage, de rendre le piano plus accessible, pour donner aux élèves l’envie de jouer. Les enfants savent parler avant de lire. La musique, c’est pareil ».
Mais dans la double hélice de l’ADN de tous les musiciens, il y a aussi la performance scénique, le plaisir de jouer, le devoir même de se mettre à l’épreuve et de donner un récital.
Et le jazz, ça se joue souvent à plusieurs, voire en larges formations. C’est ainsi qu’elle intègre le Big Band de Gardanne, puis celui d’Aix pour des concerts au Théâtre ou au Conservatoire de la ville.
Au répertoire, un demi-siècle de titres éternels de Gershwin, Glenn Miller ou des Beatles. Habituée du Charlie Free de Vitrolles, elle participe aussi régulièrement à de plus petites formations improvisées à l’amitié.
D’une humilité désarmante, Michèle a mis du temps à se rendre compte qu’elle avait aussi une voix de saphir, de zéphir aussi d’ailleurs, tant elle est flûtée, aérienne, claire et précise.
Son interprétation de That’s all de Sinatra vous transporte en douceur très haut au-dessus des nuages. Avec cette nouvelle corde à son piano, elle se révèle maintenant comme une pépite rare et éclectique qui sait entrelacer jazz, classique et variété pour des réécritures originales et brillantes. Alors, à quand le premier disque et les concerts en solo ? « Quand ce sera parfait ».
La réponse de cette perfectionniste était attendue.
Dans son futur le plus immédiat, il y a le concert de ses jeunes élèves, de 9 à 14 ans, toutes écoles confondues.
Elle l’organise entièrement à ses frais, pour mettre ses élèves en avant, les faire progresser et les encourager.
Même si Michèle présentera quelques-unes de ses interprétations, accompagnée d’un bassiste et d’un batteur, la professeure aura cette fois encore la priorité sur la pianiste et la chanteuse.
« C’est pour donner aux enfants l’envie de jouer ! » insiste-t-elle.
Mais la générosité n’a pas besoin de justification, Michèle.